Les enfants discutent des enjeux qui les concernent à CATS 2015

Day 5

Credits: Eurochild

Vendredi, CATS 2015 a exploré deux dilemmes moraux sur la mise en œuvre des droits des enfants ressortis de consultations avec les participants. Le premier touchait la question des tâches domestiques et des devoirs d’école dans un contexte africain, tandis que le second se penchait sur le problème de punir les enfants qui participent ‘trop.’

L’activité a donné aux participants la chance d’en apprendre davantage sur les différents contextes et sur l’impact important que ceux-ci ont sur la vie des enfants. Ainsi, en Europe de l’Est et en Afrique de l’Est, les enfants, parents, professeurs, travailleurs sociaux, etc., font face à des obstacles contextuels qui créent des dilemmes qui peuvnet avoir un pendant plus universel. Ceci a été reflété dans la soirée par la performance théâtrale de CATS Got Talent, qui a répondu à un problème que tout le monde a pu relier à son contexte. 

La journée a été pleine d’enseignements. Julie Ward, Députée européenne membre de l’intergroupe pour les droits des enfants, a délivré une allocution sur le rôle que les Membres du Parlement devraient jouer pour mieux écouter les enfants, afin de leur donner la possibilité d’influencer les politiques et d'amener le changement.

Enfin, les 300 participants ont profité du beau temps pour se rassembler dans le parc pour une photo de groupe !

Photocredits: Eurochild

Cliquez ici pour en apprendre plus à propos de CATS.
Restez informés sur Facebook: iofcCATS etTwitter: @Cats_Caux and #CATS15

TF1 REND VISITE À CAUX!

29 juillet 2015

Le 29 juillet, Caux-Iofc a accueilli une équipe de journalistes de TF1 afin faire partager l’expérience et l’ambiance de la conférence CATS, le temps d’une journée.

Leur reportage a été diffusé le lendemain lors du journal de 20heures.

Regarder le reportage sur la conférence ici.

UNE AUTRE JOURNEE CONSACREE AUX DROITS DES ENFANTS A CATS 2015

Jour 4

Dans la matinée du 30 juillet, à CATS 2015, les participants se sont affairés à construire des frises chronologiques afin de comparer l'état des droits des enfants dans les différentes régions du monde. La soirée a été moins studieuse mais toute aussi intéressante, puisque les participants ont pu débattre des différents enjeux soulevés dans les films projetés durant le Festival de Cinéma.

Après avoir construit des frises chronologiques au niveau régional, enfants et adultes ont mis en commun leurs découvertes dans leurs pays ou régions. Certains ont été consternés par l'abolition tardive des punitions corporelles dans leurs pays, et que celles-ci soient encore légales dans 19 Etats des Etats-Unis. Gerison Lansdown, consultante internationale sur la participation des enfants et en charge de l'atelier sur l'Observation Générale sur les Adolescents, a évoqué le besoin d'une abolition universelle des punitions corporelles. Elle a également souligné que, malgré la présence dans de nombreux pays de lois pour protéger les enfants de tels abus, des mesures concrètes ne sont encore que trop rarement mises en place.

Judith Diers, Directrice du Département du Développement et de la Participation des Adolescents à UNICEF, s'est penchée sur un autre sujet abordé par les participants : le droit à l'accès à l'éducation. Elle a insisté sur le fait que ce droit ne peut être réellement atteint que si l'éducation est gratuite et de qualité. Elle a également mentionné le mouvement récent en vue d'atteindre l'éducation secondaire pour tous, souvent injustement qualifiée de trop chère.

La journée s'est finie avec la projection de films liés aux droits des enfants. La Porte d'Anna est un documentaire décrivant la vie dans un hôpital psychiatrique pour enfants. Le réalisateur Patrick Dumont a répondu aux questions de l'audience à la fin de la projection, expliquant notamment son intérêt pour la notion de différence.

Cliquez ici pour en apprendre plus à propos de CATS.
Restez informés sur Facebook: iofcCATS etTwitter: @Cats_Caux and #CATS15

LA FORMIDABLE EXPERIENCE DE LA BIBLIOTHEQUE HUMAINE

Jour 3

Mercredi 29 juillet a été un jour très excitant à Caux : le Hall principal s’est transformé en une Bibliothèque Humaine, qui a créé une atmosphère exaltante parmi les 300 participants alors qu’ils partageaient leurs histoires personnelles pour le changement. Un journaliste de TF1, la chaîne de TV française, a filmé cet événement et les autres activités de CATS 2015.

Le concept de la Bibliothèque Humaine repose sur le fait que certaines personnes sont des « livres » et racontent leur histoire, tandis que d’autres personnes sont des « lecteurs » et écoutent les personnes-livres. A travers le partage de leurs histoires personnelles, les participants ont échangé en profondeur, ce qui a permis de faire émerger une énergie commune et un sentiment de solidarité grâce au pouvoir des histoires.

Dans une atmosphère sûre où les personnes pouvaient s’exprimer librement, les « livres » ont raconté des histoires sur des thèmes reliés aux droits de l’enfants et à leur participation tels que: Nous sommes forts, Nous avons des droits, Nous avons des rêves, Nous devenons grands, Nous nous ouvrons aux réseaux sociaux, et Nous voulons du changement.

Ainsi, un garçon d’Ouganda a raconté comment en apprendre plus sur les soucis des filles, comme les règles, l’avait transformé, un garçon du Kosovo a, lui, partagé son apprentissage de consolidation de la paix et sa vie en tant qu’enfant dans un pays en guerre, quant à Susie Morgan, elle a parlé de son travail pour les droits des enfants avec le Conseil de l’Europe.

Les 300 participants ont conclu la session en partageant ce qui les avait le plus touchés parmi les histoires personnelles émouvantes qu’ils avaient entendues, et comment ils planifiaient d’appliquer leurs nouvelles connaissances une fois rentrés chez eux.

Cliquez ici pour en apprendre plus à propos de CATS.
Restez informés sur Facebook: iofcCATS etTwitter: @Cats_Caux and #CATS15

DES INTERVENANTS INSPIRANTS A CATS 2015

Jour 2

Mardi matin, les 300 participants de CATS 2015 (à l’exception des enfants les plus jeunes) ont eu la chance d’écouter nos trois intervenants principaux, chacun d’entre eux expliquant de sa propre perspective le besoin d’une meilleure mise en œuvre de la participation des enfants dans le monde.

Tout d’abord, l’ancienne Présidente du Comité des Nations Unies sur les Droits de l’Enfant, Kirsten Sandberg, a relevé que les enfants étant des êtres humains et des citoyens vivant dans la société, il serait plus pertinent de se demander, « pourquoi les enfants ne devraient-ils pas participer ? »

Kesz Valdez, gagnant du Prix International de la Paix pour les Enfants en 2012, a ajouté à ce discours son histoire incroyable et inspirante. Il a expliqué aux participants sa vie dans les bidonvilles de Cavite City, aux Philippines, et comment son destin a changé lorsqu’il a rencontré un travailleur social qui l’a pris sous son aile, lui donnant de l’amour en plus d’un toit, de la nourriture et l’opportunité de créer une organisation pour pouvoir aider les autres enfants des rues.

Enfin, Nkem Oselloka-Orakwue a partagé son expérience de travail en faveur du droit des enfants à participer dans les décisions qui les affectent, notamment dans un contexte où les enfants n’étaient pas encore valorisés à la télévision nigériane.

Cliquez ici pour en apprendre plus à propos de CATS.
Restez informés sur Facebook: iofcCATS etTwitter: @Cats_Caux and #CATS15

CATS 2015 : OUVERTURE D'UNE TROISIEME EDITION PLUS INTERACTIVE ET PARTICIPATIVE QUE JAMAIS!

Jour 1

Lundi 27 juillet, le Caux-Palace a accueilli plus de 300 participants pour la troisième édition de CATS – Children as Actors for Transforming Society (les Enfants Acteurs de Changement de la Société). Pendant une semaine, enfants, jeunes et adultes vont découvrir ensemble comment créer des partenariats menant à une participation effective des enfants dans tous les enjeux qui les concernent.

Au travers d’un programme très participatif, dont les sessions plénières ont été bannies au profit du concept inédit de sessions « Créons Ensemble », tous les participants partageront leurs expériences, débattront sur différents concepts et idées et échangeront leurs connaissances et savoirs sur la participation des enfants, dans un environnement à la fois ludique, interactif, sécurisant et respectueux.

Pendant la session d’ouverture, les quatre organisations partenaires ont accueilli chaleureusement les participants, marquant le début d’une semaine qui s’annonce excitante.

Jonathan Levy, Directeur de CATS et membre d’Initiatives et Changement France, a mis en avant le processus conceptuel de CATS durant ces trois dernières années : commencer par comprendre ce qu’est la participation des enfants, puis s’intéresser aux enfants et aux jeunes engagés en faveur du changement, et maintenant, se demander comment développer des partenariats entre enfants et adultes.

Tricia Young, directrice de Child to Child à Londres, a décrit CATS comme « une vitrine de ce que les enfants peuvent faire. » Elle a insisté sur le besoin d’une reconnaissance au niveau mondial du fait que « les enfants sont des acteurs essentiels, amenant des changements fondamentaux dans leurs communautés, » et a mis en avant le rôle joué par CATS dans ce devoir mondial.

Daniel Kropf, directeur d’Universal Education Foundation à Bruxelles, a mentionné la nécessité, pour les adultes, de créer des partenariats avec les enfants, afin de se reconnecter avec des qualités bien trop souvent oubliées, telles que la curiosité, la spontanéité, le jeu, l’humour, la créativité et l’acceptation.Enfin, Nick Foster, le Directeur des Rencontres internationales de Caux, a expliqué de façon ludique certaines règles de l’ancien Palace et a accueilli les enfants, les jeunes et les adultes dans ce château semblant tout droit sorti d’un conte de fée.

Un programme au potentiel impressionnant

Mardi 28, CATS 2015 commencera la semaine en accueillant plusieurs intervenants importants : Kesz Valdez, gagnant du Prix International de la Paix pour les Enfants en 2012 ; Kirsten Sandberg, ancienne Présidente du Comité des Nations-Unies sur les Droits de l’Enfant ; Nkem Orakwue, fondatrice et coordinatrice du Parlement Nigérian des enfants et directrice exécutive de programmes TV ; et un enregistrement vidéo de Dimitri Avramopoulos, Commissaire Européen aux Migrations et Affaires Intérieures.

Durant la semaine, les participants auront également la chance de participer à l’Observation Générale sur les Adolescents commandée par le Comité des Nations Unies sur les Droits de l’Enfant, tandis que des enfants rapporteurs des différents ateliers aideront à donner des retours pour créer un projet avec le Parlement Européen, afin de faire entendre la voix des enfants sur des enjeux politiques.

Cliquez-ici pour en apprendre davantage sur CATS : www.catsconference.com
Suivez les dernières actualités de CATS sur Facebook : iofcCATSet Twitter: @Cats_Caux et #CATS15

IOFC INTERNATIONAL A CAUX: ASSEMBLEE GENERALE 2015

19 - 23 juillet 2015

Le réseau international d'I&C se rassemble cette semaine au Centre de Rencontres de Caux pour son Assemblée Générale.

Plus d'une centaine de personnes, représentant les cinq continents, se retrouvent à Caux afin de partager leurs expériences et de définir leur nouvelle ligne directrice à suivre.

La Présidente d'I&C International, Omnia Marzouk, a ouvert l’Assemblée Générale en soulignant le rôle d'I&C dans le rassemblement des cultures et des peuples et les leçons qui peuvent être tirées.

Pour plus d’images, cliquez ici.

Le 19 juillet a marqué la fin du Forum International des Bâtisseurs de Paix (IPF) 2015. Le forum, organisé en collaboration avec la Fondation CAUX-Initiatives et Changement et l’Institut pour la transformation de conflit et la promotion de la paix (ICP), a réuni des experts dans le domaine pour parler de leurs pratiques et expériences en matière de transformation non violente des conflits. 

Durant ces quatre jours, les participants ont eu l’occasion de s’engager dans des groupes de discussion, d’écouter des leaders dans le domaine de la construction de la paix, de participer à des ateliers et à des activités de groupes ainsi qu’à des exercices introspectifs et méditatifs.

Pendant la séance de clôture de ce matin, les participants ont été invités à se poser les questions suivantes : Que vais-je retenir ? Quels changements ai-je pu observer en moi ? Que vais-je faire différemment dorénavant ? Réfléchir à ces questions a permis aux participants de comprendre ce que le forum leur a réellement apporté et de définir comment ils vont mettre en pratique ces nouvelles idées à leur retour.

Parmi les moments forts du forum on peut citer le panel de discussion du vendredi lors duquel Koenraad Van Brabant d’Interpeace, Ajsa Hadzibegovic de Civic Alliance, Catriona Gourlay de PeaceNexus et Daphrose Ntarataze Barampama des artisans de paix se sont exprimés. Ils ont partagé leurs propres expériences professionnelles en expliquant comment ils travaillent à y intégrer des valeurs telles la dignité, la participation et l’inclusion.  

Par la suite, l’intervention d’Abbas Aroua de la Fondation Cordoue de Genève sur le thème « perspectives Islamique/Arabe sur la transformation non violente des conflits » a mené les participants à discuter de la manière dont ils gèrent leurs propres origines culturelles dans leur travail de consolidation de la paix. Les ateliers du samedi ont permis aux bâtisseurs de paix d’échanger leurs pratiques quant aux différents aspects de l’application des principes de dignité, de participation et d’inclusion dans le cadre de la transformation non violente des conflits.

Au terme de ce forum, certains participants ont expliqué que ce qui les avait le plus marqué avait été le sentiment de solidarité et de responsabilité partagée qui s’est développé entre les participants. D’autres ont dit avoir pris conscience du fait que pour aider les autres à guérir de leurs blessures, il faut déjà reconnaître et guérir les siennes. Enfin, l’accent mis sur la communication non violente les aidera certainement à non seulement promouvoir la paix, mais à la vivre.

Jour 3

Le troisième jour du Forum International des Bâtisseurs de la Paix (IPF) a commencé ce matin avec trois différents ateliers.

Celui d’Ajsa Hadzibegovig avait pour but de comprendre les facteurs qui démotivent les jeunes à s’engager dans des projets de construction de la paix. Simon Fisher a quant à lui animé un atelier en posant une question aux participants : sommes-nous des techniciens qui exercent leur activité professionnelle, sommes-nous des acteurs du changement qui cherchent à apporter une profonde transformation ou ne sommes-nous aucuns d’entre eux ?

Jean Brown et Shoshana Faire ont encouragé les participants à examiner leurs propres sentiments lors de leur atelier, afin de comprendre les histoires qu’ils vont revisiter et transmettre aux prochaines générations.

Dans l’après-midi, Tanja Mirabile a animé un atelier dont le but était de comprendre le rôle du modérateur et le rôle du dialogue comme un outil efficace pour la transformation non violente de conflits. Un participant a pris l’initiative d’animer lui-même un atelier sur la dignité comme forme de « pouvoir de la bonté » selon Gandhi.

Jonathan Dubbing a conclus cette journée avec un exercice de réflexion sur le travail effectué au sein du forum depuis le début. Il a demandé aux participants de débattre de deux questions en petits groupes : Quelles sont les leçons que vous avez reçues jusque là ? Comment pouvez-vous appliquer au mieux ces leçons de façon concrète ?

Jour 3

Le 3ème jour du séminaire a permis aux participants de prendre connaissance de leurs valeurs communes et de développer des initiatives concrètes à mettre en œuvre dès leur retour.

Lors de la session du matin, un membre de chaque groupe de travail a présenté le compte rendu de son atelier. Une jeune ambassadrice de France a ainsi expliqué que la discrimination dirigée contre les minorités provient de l’ignorance et que ces minorités culturelles doivent être impliquées dans la formulation des solutions proposées si l’on veut réellement régler le problème. Un jeune ambassadeur de Bosnie Herzégovine a ajouté que la manipulation des masses et le manque d’empathie créent un environnement hostile, propice au conflit. Il est donc important de promouvoir le dialogue et d’abolir les discours de haine.

Dans l'après-midi, la conférence publique de Margaret Smith était un autre point fort du séminaire d’AEUB. Son discours à la fois personnel et émouvant formait un subtil équilibre entre les questions théoriques de construction d'un récit commun européen et les moyens pratiques de transformer les tensions à travers le changement social. Enfin, l'événement de la soirée a permis à chacun de partager ses intérêts personnels : Undine Groeger a donné une visite guidée de son exposition « Dans nos murs et au-delà », la jeune ambassadrice du Luxembourg a donné un cours de tango, et un dernier intervenant a présenté la technique des « spiral dynamics » (une méthode de compréhension des systèmes de valeur et de création d’initiatives de changement).